Mais ce projet a un coût.

Votre soutien financier, même très modeste sera le bienvenu.

Pour cela si vous le souhaitez, participez la cagnotte en ligne que les Restos du Coeur ont lancé pour soutenir l'effort financier nécessaire à la réalisation de ce projet (cliquez ici).

Donnez nous un petit coup de pouce pour que nous puissions poursuivre notre action et aider les 800 familles qui vivent une situation de grande précarité dans notre ville de Bergerac et les communes proches.

D'avance, merci à tous pour votre soutien.

Partagez l'adresse de notre cagnotte:

https://cagnotte-solidaire.restosducoeur.org/projects/un-nouveau-local-pour-bergerac                                        17/02/24

Ça tombe BIEN....

Les 1 et 2 MARS vous pouvez venir COLLECTER avec nous des produits alimentaires et d'hygiène dans les GRANDES SURFACES de Bergerac. Ça ne vous prendra que 3 HEURES de votre temps.

ALORS? Contact:   ad24.bergerac@restosducoeur.org       Fixe:O5 53 61 30 37

On compte sur vous!                                                                                                                                                                                                                                                                      20/01/24

Dans la cadre de sa lutte contre la cécité, le LIONS CLUBS de Bergerac a fait profiter notre centre de son action de prévention pour une bonne vue au quotidien.

Personnes accueillies et aussi bénévoles ont pu bénéficier d'un dépistage gratuit, mercredi 27 septembre, par un professionnel dans le camion cabinet d'ophtalmologie qui était garé sur notre parking.

Cette intervention entre dans le cadre de L'Aide Globale à la Personne qui est la colonne vertébrale de l'action des RESTOS...

30/09/23

« Nous n’arrivons plus à assurer » : en Dordogne aussi, les Restos du cœur tirent la sonnette d’alarme

Pour pouvoir apporter au plus grand nombre une aide alimentaire, l’association doit faire des choix. Pour qu’ils soient moindres, les Restos lancent un appel aux dons et au mécénat

« Nous sommes contraints d’éliminer les plus riches des pauvres. » Le président des Restos du cœur en Dordogne, Pascal Pinon, souligne avec ce trait d’humour noir la situation de précarité extrême de l’association.

L’équation, simple, a été présentée aux bénévoles lors de l’assemblée générale, ce mardi 19 septembre : des recettes qui se tarissent et des dépenses toujours plus importantes en raison de l’augmentation du prix des matières premières et des produits alimentaires. Cet hiver, les barèmes d’inscriptions seront donc revus. Autrement dit, tout le monde ne pourra pas bénéficier de l’aide proposée par les Restos.

Pis, la dotation alimentaire sera elle aussi revu à la baisse. Pascal Pinon déplore : « Nous n’arrivons plus à assurer. L’hiver dernier, nous avons dépassé le million de repas servis en Dordogne, soit une augmentation de 84 000 en un an. Et pour cet hiver, on s’attend à une nouvelle hausse. » Dans le sillage de l’appel lancé par le président national, Patrice Douret, l’antenne départementale se lance dans une chasse aux dons tous azimuts. Chèques, boîtes de conserve ou mécénats, tout est bon à prendre dans la situation actuelle.

640 bénévoles

« Nous élaborons le budget prévisionnel pour l’an prochain. Il avoisine 1 million d’euros. Il va nous manquer 300 000 euros. Avant, c’était le national qui assumait le déficit. Il ne pourra plus le faire. » 35 % des denrées alimentaires fournies par les Restos du cœur étant achetées, l’association fondée par Coluche subit de plein fouet l’inflation.

Mais pas que. « Avec le Syndicat mixte départemental des déchets de la Dordogne [NDLR : SMD3], nous avons essayé de négocier le tarif de la redevance en tant qu’association. Il nous a été répondu que ce pouvoir incombait au Parlement. » Le résultat, c’est que les Restos payent la facture plein pot : « 6 000 euros par an », souffle le responsable départemental.

Motif de satisfaction : l’implication constante de quelque 640 bénévoles. Ils seront rejoints par plusieurs centaines d’autres bonnes âmes dans le cadre de la grande collecte départementale, organisée vendredi 13 et samedi 14 octobre.

L’antenne départementale des Restos du cœur est joignable au 05 53 07 26 41, ou à ad24.siege@restosducoeur.org.

Escat

Le problème du local des Restos à Bergerac est enfin résolu. Vendredi 15 septembre, un accord a été entériné avec la Ville de Bergerac, la Communauté d’agglomération bergeracoise (CAB) et Intermarché, propriétaire du bâtiment dans lequel évolue actuellement l’association. Si un déménagement vers le site de l’ex-Établissement spécialisé du commissariat de l’armée de terre (Escat) en septembre 2024 est acté depuis des mois, il restait le problème de la période transitoire puisque le bail avec Intermarché s’achevait le 31 octobre. « Il a été décidé d’une prolongation à titre gracieux du bail jusqu’à notre déménagement. Par ailleurs, la Ville s’est engagée à payer les fluides [NDLR : eau, gaz, etc.] et va nous octroyer une subvention de 100 000 euros pour aménager nos nouveaux locaux à l’Escat », apprécie Pascal Pinon. Il taquine : « Tous les problèmes que l’on a pour Bergerac depuis quatre ans et demi ont été résolus en une heure. »

Par Clément Bouynet - c.bouynet@sudouest.fr

Publié le 19/09/2023

Claude Heude nous quittés brutalement ce jeudi 24 août dans la matinée.

C'était un vrai "gentil", d'une grande discrétion et d'une serviabilité exemplaire tant à la ramasse qu'au jardin de proximité auxquels il a apporté sa contribution pendant de longues années.

Notre peine est grande.

Nos pensées vont à ses proches.

Voici un super article publié le 24/12/22 par Sud Ouest. La journaliste, Nancy Ladde, a vraiment bien compris tout ce qui fait les Restos de Bergerac:

Mercredi 21 décembre, les Restos du cœur de Bergerac organisaient une distribution destinée à aider 153 familles, soit 332 personnes. Reportage

Il est 13 h 15, ce mercredi 21 décembre, et la plupart des 17 bénévoles des Restos du cœur de Bergerac (Dordogne) sont déjà à l’œuvre à leur poste de travail pour assurer la distribution alimentaire. Luc s’affaire à ouvrir les packs de lait, Mehdi arrange les légumes, Marie-Christine se prépare à accueillir les familles à l’espace bébé tandis que Laurent et Cathy mettent en place les yaourts et le fromage. « J’ai un toit et une maison, on ne peut pas rester indifférent à ce qu’il se passe autour de nous, lance Brigitte, bénévole depuis janvier 2020. Ici, il y a une dimension humaine et sociale. On vit dans un monde très ouvert mais où il y a énormément de solitude. »

Dans quinze minutes, dans le grand hangar qui se trouve près de l’Intermarché de la rue Saint-Martin, l’équipe va commencer à recevoir les 153 familles inscrites à cette distribution hebdomadaire. Trois ont lieu chaque semaine dans les locaux du plus important centre de la Dordogne, qui aide cet hiver 1 800 personnes. « J’ai fait la 616e carte [NDLR : une carte correspond à un foyer] ce matin, dévoile Noël Monier. Les dernières statistiques montrent qu’il y a une augmentation de 25 % du nombre de

bénéficiaires par rapport à la campagne d’hiver 2021. » Parmi ces nouveaux arrivants, deux profils se distinguent : les travailleurs pauvres et les nouveaux retraités.

« Le 15, il n’y a plus rien »

Fatima, qui a 27 ans et élève seule son fils de deux ans et demi, fait partie de ceux-là. « Je ne viens pas toutes les semaines car je travaille, indique la souriante jeune femme. Je suis auxiliaire de vie mais je ne gagne pas assez pour m’en sortir. C’est parfois difficile de boucler les fins de mois. »

Karine, qui fait le même métier et qui élève seule une fille adolescente, ne dit pas autre chose. « On nous propose des contrats de 130 heures et pas au-delà. J’ai un petit salaire de 1 200 euros, il ne reste pas grand-chose quand on a tout payé. »

Quant à Ghyslaine, 62 ans, elle a tout perdu dans un dégât des eaux et « attend de toucher sa retraite depuis le mois d’avril ». « Actuellement, le 15 du mois, il n’y a plus rien. Je mange ce qu’il y a, ce n’est pas équilibré et il n’y a jamais de viande. Mais ici ils sont gentils, ils nous remontent le moral. »

En famille, en couple, jeunes ou vieux, dans la file d’attente de la distribution, tous les profils se mêlent. Il y a par exemple Philippe, qui élève seul ses deux enfants après le décès de sa compagne il y a un an, ou encore Évelyne, qui est chômage et qui ne s’en sort pas avec les factures qui augmentent et qui s’accumulent.

Des accidents de la vie

Les parcours racontent souvent ce qu’on nomme pudiquement un « accident de la

vie ». Pour Lazhar, 62 ans, c’est l’invalidité. « Je touche une allocation d’adulte handicapé qui est de 900 euros, précise le sexagénaire. J’ai quatre enfants et ma femme ne travaille pas, alors les Restos, ça dépanne bien car la moindre course aujourd’hui, on en a pour 40 euros, sans alcool et sans viande ! » « J’ai eu un souci de santé qui m’empêche de travailler, raconte de son côté René, qui vient aux Restos depuis un an et demi. Je me suis alors retrouvé dans la précarité avec mes sept enfants. »

« Actuellement, le 15 du mois, il n’y a plus rien. Je mange ce qu’il y a, ce n’est pas équilibré »

À 61 ans, Denis touche le revenu de solidarité active (RSA) à la suite d’une maladie de la colonne vertébrale qui l’empêche de travailler. « J’étais dans le bâtiment et je m’étais recyclé dans la cuisine au centre social près de chez moi. Puis le Covid a tout stoppé,

explique le Bergeracois. Aujourd’hui, je suis trop vieux et plus personne ne veut m’embaucher. On m’a dit qu’il faudrait attendre 65 ans pour toucher la retraite complète. » Denis, qui ne fait quasiment aucune course par ailleurs, vient chaque semaine aux Restos du cœur. « Hier, un ami m’a invité à manger et, il y a quelques jours, un voisin m’a apporté un repas, mais on ne peut pas demander tout le temps. »

Les bénévoles, comme Pascale, ne comptent pas leur temps pour venir aider, d’autant qu’ils observent des « situations de plus en plus critiques ». « Ce qui est important pour moi, c’est aussi de créer du lien social car, pour certains, c’est leur sortie de la semaine, observe Luc, bénévole depuis trois ans, qui vient aider lorsqu’il est en vacances. Ce lien, c’est vraiment ce qu’il manque, ce qu’on a perdu depuis quelques années. »

Besoins de bénévoles

Les responsables des Restos du cœur à Bergerac, mais aussi au niveau départemental, continuent de lancer un appel aux bonnes volontés qui souhaiteraient se joindre aux équipes. Actuellement, une centaine de bénévoles animent le centre de Bergerac mais les besoins sont permanents, d’autant que cet engagement suppose une certaine régularité. Renseignements, pour Bergerac, au 05 53 61 30 37 ou par e- mail à ad24.bergerac@restosducoeur.org ; pour la Dordogne, au 05 53 07 26 41 ou par e-mail à ad24.siege@restosducoeur.org.

France 3 se fait le relais de nos inquiétudes pour 2023.

Cliquez ici pour voir le reportage de la rédaction.

Les Restos de Bergerac sont très fiers de compter parmi les bénévoles André Rouby, incroyable jeune homme de bientôt 90 ans qui s'est vu honoré par la Ville de Bergerac le 02 juillet dernier. Outre ses distinctions militaires, il est désormais détenteur de la médaille de la Ville, récompensant son action et son engagement pour Bergerac.

Toutes nos félicitations, André!

Voir l'article complet en pages Bénévoles.

18/07/21

Noël Monier, responsable du centre des Restos du cœur de Bergerac, a été accueilli dans la classe de Mme Sempéré à l'école de Lunas, pour se voir remettre 40 kg de denrées alimentaires et de produits d'hygiène par les élèves, un don vraiment bienvenu en cette période de collecté reportée.

Il a même participé à la leçon du jour, en répondant aux questions des élèves.

L'un d'entre eux n'est autre que le petit-fils d'une bénévole qui s'est longtemps occupée de l'accueil des enfants aux Restos et dont nous déplorons hélas le décès récent.

Cette initiative est par conséquent une bien belle leçon, sur de multiples plans.